Le temps des premiers frimats est arrivé. Pour pouvoir profiter d'une chaleur confortable tout l'hiver, sans dépenses énergétiques excessives, nous sommes de plus en plus nombreux à envisager l'installation d'un poêle. Parmi la pléthore d'offres disponibilité, les poêles en pierre ollaire sont parmi les plus efficaces du marché. Suivez le guide.
Qu'est-ce qu'un poêle en pierre ollaire ?
Il s'agit d'un type de poele constistué en partie de stéatite, qui est l'autre nom de la pierre ollaire. Il s'agit d'une roche rare composée de nombreux minéraux, dont le talc qui lui confère un toucher savonneux. Sa forte teneur en magnésite, elle même contenant du métal, offre à la pierre ollaire une capacité calorifique élevée et une excellente résistance au feu qui permet de brûler le bois à des températures élevées.
Les avantages d'un poêle en pierre ollaire
Le poêle en pierre ollaire, aussi appelé poêle à accumulation lorsqu'il est uniquement constitué de ce matériau, emmagasine la chaleur pendant la période de combustion, pour la restituer longtemps après son extinction. Selon les fabricants, 3 à 4 heures de combustion permettent ainsi de chauffer uniquement par rayonnement durant les 12 à 36 heures suivantes, selon la taille du poêle et le volume de la pièce à chauffer. La chaleur diffusée par le poêle en pierre ollaire est également douce et uniforme.
Attention toutefois, la pierre ollaire possède les avantages de ses inconvénients, elle distribue mieux la chaleur et la conserve plus longtemps, mais à l'inverse, la montée en température du poêle en pierre est plus longue qu'avec un poêle en acier.
Comment choisir son poêle en pierre ollaire ?
Certains modèles de poêle sont entièrement constitués de pierre ollaire, tandis que d'autres ont une structure en fonte et s'habillent de stéatite. Si la fonte se prête à des poêles robustes, légers, à l'esthétique plus travaillée et moderne, sachez que la combinaison des deux matériaux n'offre pas les mêmes performances en termes d'accumulation.
La puissance de votre poêle en pierre ollaire doit être adaptée à la superficie à chauffer. La puissance conseillée est généralement de 1 kW pour 10 m² à chauffer, à adapter en fonction du degré d'isolation de la maison et de votre situation géographique.
Pour accroître ses performances, le poêle en pierre ollaire peut être à double combustion, également appelée postcombustion. Au foyer principal qui brûle le combustible, il ajoute alors un foyer secondaire qui brûle les résidus contenus dans la fumée pour les transformer en énergie. Avec les modèles turbo, le poêle en pierre ollaire bénéficie d'une deuxième entrée d'air, mais pas de foyer secondaire. Il est plus performant qu'un poêle classique, mais moins qu'un poêle à double combustion. Il consomme également plus de combustibles.
De la taille du foyer du poêle en pierre ollaire dépend celle des bûches (et donc leur prix, qui augmente plus celle-ci diminue). Elle influe également sur l'autonomie du poêle. Attention cependant, un foyer surdimensionné entraîne une mauvaise combustion et génère encrassement et pollution, tandis qu'à l'inverse un foyer sous-dimensionné surchauffe, consomme plus et finit par s'abîmer.
L'installation d'un poêle en pierre ollaire nécessite d'abord de prendre ne compte son poids. Autre impératif commun à tout appareil de chauffage au bois, le conduit de fumées. Si celui-ci est déjà existant, faites vérifier par professionnel qu'il est conforme aux normes et ne nécessite pas de travaux de réhabilitation. S'il doit être créé, le coût sera à prendre en compte, mais vous aurez le loisir de choisir son emplacement. Il devra par contre impérativement être positionné à distance de tout élément combustible et ne servir à un aucun autre appareil.